Antenne GEM Cannes
L’antenne GEM de Cannes (Guérir En Mer) voit le jour le 3 février 2024.
Le bureau de GEM Cannes
Le Bureau de l’antenne GEM Cannes est constitué de :
- Président : Mr Cyril Eininger
- Vice-Présidente : Dr Claire Winter
- Secrétaire Générale : Valérie Théry
- Trésorier : Mr Yves Boulais
De la montagne à la mer : un nouveau cap de vie
La mer et la navigation n’ont pas toujours fait partie de mon univers. Pendant plus de 20 ans, j’ai exploré la montagne sous toutes ses formes, tout en exerçant une activité professionnelle tournée vers le mouvement, la santé et le soin à l’autre. Mais la vie, pleine de surprises, nous pousse parfois à changer d’horizon.
Il y a 7 ans, la voile est entrée dans ma vie. Le contact direct avec les éléments, l’humilité face à la nature, les rencontres et les échanges en mer m’ont ouvert un chemin vers un véritable épanouissement.
La naissance de Guérir en mer Cannes
En juin 2023, un pari un peu fou a vu le jour avec le Dr Marine Crest : proposer aux soignants une expérience unique, celle de découvrir le milieu marin à travers la voile. Glisser sur l’eau au seul souffle du vent, retrouver confiance, décompresser, prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres… C’est ainsi qu’est née l’aventure Guérir en mer Cannes, avec l’énergie et l’engagement de Claire, Élodie et Yves.
Naviguer pour se ressourcer
Aujourd’hui, la navigation thérapeutique s’impose comme une véritable voie de ressourcement. Elle offre aux soignants – et à tous ceux qui en ont besoin – une parenthèse hors du temps, une reconnexion profonde avec soi-même et avec la nature.
Alors, on se retrouve bientôt sur l’eau ? 🌊
De l’hôpital à la mer : un nouvel horizon de vie
J’ai consacré ma carrière professionnelle au monde hospitalier : du bloc opératoire à la réanimation, puis dans l’accompagnement des équipes, des managers et dans la facilitation du collectif. Mon parcours a toujours été guidé par l’envie de soigner, sauver, coopérer et prendre soin des autres, tout en améliorant la qualité de vie au travail (QVT).
Ces années m’ont offert des moments intenses et des rencontres exceptionnelles. Mais pour continuer à donner, il a fallu apprendre aussi à se protéger, à s’évader, à se ressourcer ailleurs.
La voile comme thérapie personnelle
À 50 ans, j’ai relevé un défi : devenir « jeune capitaine » en retapant un petit voilier et en apprenant à l’apprivoiser. J’ai alors découvert le délice de glisser sur l’eau, de hisser les voiles, de ressentir le vent et de se laisser bercer par la houle. Ces escapades en mer m’ont offert des instants d’une simplicité précieuse et d’un profond ressourcement.
Peu à peu, la mer et la navigation sont devenues pour moi un véritable chemin thérapeutique : des moments d’ancrage, de liberté et d’essentiel.
Prendre soin de soi pour mieux prendre soin des autres
Mon expérience nourrit une conviction forte : il n’est jamais trop tard pour commencer. Prendre soin de soi, rester aligné et cultiver sa pulsion de vie sont essentiels pour continuer à prendre soin des autres. La mer et la voile sont aujourd’hui pour moi des alliées précieuses dans ce chemin d’équilibre et de bien-être.
Entre Méditerranée et Bretagne : une histoire de mer
Je suis née à Cannes en 1972, d’une mère bretonne issue d’une famille de marins-pêcheurs du Groenland. Très tôt, j’ai grandi bercée par les récits marins : des histoires fascinantes, mais aussi douloureuses, où certaines femmes disaient adieu à leurs hommes sans savoir s’ils reviendraient. Ces femmes restaient au port, silencieuses, tandis que la mer emportait parfois ceux qu’elles aimaient.
Entre la force brute de la Bretagne et la douceur de ma Méditerranée natale, mon cœur a toujours oscillé. Depuis l’enfance, je regardais les bateaux en rêvant d’un jour prendre le large, de vivre cette liberté d’être en mer. Mais dans une famille marquée par des disparitions en mer, ce désir restait presque inavouable…
On disait encore : « La mer, ce n’est pas une histoire de femmes ».
Quand la mer devient un chemin de liberté
Psychothérapeute de profession, j’exerce un métier qui me passionne et me permet de rencontrer des personnes extraordinaires. Mais ce travail implique aussi une grande solitude professionnelle. Pour continuer à prendre soin des autres, il est essentiel, à un moment donné, de se ressourcer soi-même.
C’est ainsi que la rencontre avec l’association Guérir en mer (GEM) a été une évidence. À travers la voile, j’ai enfin pu vivre cette liberté tant rêvée. En même temps, j’ai retrouvé ce qui me manquait : un lien chaleureux entre professionnels, une solidarité authentique où chacun trouve naturellement sa place, peu importe son niveau en navigation.
Guérir en mer Cannes : une nouvelle famille
Lorsque j’ai appris qu’une antenne Guérir en mer allait s’ouvrir à Cannes, il ne pouvait en être autrement : j’allais en faire partie. Je remercie toute l’équipe pour son accueil et pour ces belles rencontres qui jalonnent ce chemin.
Car la mer a un pouvoir incroyable de déconnexion. Le silence de la voile, le contact direct avec cet élément fascinant, nous permettent de lâcher prise, de retrouver des forces et de revenir plus solides pour continuer à accompagner les autres.
Dès qu’on met un pied sur un voilier, le sourire revient immédiatement.
C’est tout simplement magique ✨.
De la Trinité-sur-Mer à Cannes : une vie bercée par la mer
Né à Rennes en 1971, j’ai grandi avec un attachement profond à la Trinité-sur-Mer, port d’attache de ma famille paternelle. Quinze jours après ma naissance, j’y étais déjà. J’y ai passé mon enfance, au point qu’on me surnommait « le Trinitain », tant j’arpentais les pontons dès que possible.
Difficile de ne pas être marqué par un tel environnement ! À 10 ans, je voyais sous mes yeux les bateaux de Tabarly, Loïseau, Poupon, Caradec, Peyron, Arthaud, Le Cam… La liste est longue. J’étais ce gamin qui serrait la main de Tabarly ou de Philippe Facque, les yeux brillants d’admiration. À la maison, la télévision diffusait les départs de la Route du Rhum, l’arrivée de Birch et Malinovsky en 1978… La mer, la voile et les bateaux font partie de mon histoire, de mon identité.
La passion de la voile toujours vivante
Aujourd’hui encore, je continue de suivre avec enthousiasme les grandes courses : le Vendée Globe, la Route du Rhum, la Transat Jacques Vabre. Arrivé sur la Côte d’Azur, il m’était impossible d’être si près de la mer sans avoir mon propre voilier. Tout s’est enchaîné naturellement : une place au port de Cannes, l’acquisition de mon bateau… et la rencontre décisive avec Cyril, qui m’a parlé de l’association Guérir en mer.
Guérir en mer Cannes : une évidence
Apporter aux soignants et à mes confrères ce que la navigation m’a toujours offert – du bien-être, de l’apaisement, une reconnexion à soi – s’est imposé comme une évidence. Alors bien sûr, j’ai foncé dans cette aventure humaine et solidaire qu’est Guérir en mer Cannes.
Kenavo ! ⚓️
Planning Guérir En Mer - Cannes
- 17 Septembre 2024
- 24 Septembre 2024
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